mardi 28 septembre 2010

Sarouel au Kokopelli

Il était une fois, à l’orée d'une forêt luxuriante, un petit village. Les villageois chassaient dans la forêt et vivaient heureux dans des cavernes taillées dans la falaise.
Dans ce village, vivaient une veuve et son petit garçon dont le nom était Kokopelli. Ils étaient très pauvres et Kokopelli aidait à la vie de la maison en cueillant des fruits sauvages dans la forêt toute proche.
Un jour, comme il cherchait des figues sauvages dans un profond bosquet dans la forêt, le jeune Kokopelli fut effrayé par un gémissement d’agonie bas et profond. Avec précaution, il suivit la direction du râle. C'était un loup gris pris dans un piège. En voyant Kokopelli s’approcher, le loup gris gronda et montra des grandes dents blanches et pointues. « Je ne vous veux pas de mal » dit Kokopelli en s’approchant prudemment du loup et avec toute sa force, il essaya d’ouvrir le piège. Hélas, ses petites mains n'étaient pas assez fortes. En voyant que le loup était mourant, le petit garçon ne renonça pas et il essaya de nouveau et de nouveau et de nouveau. Jusqu'à ce que finalement, avec l'aide d'un bâton et toute sa force, Kokopelli ouvrit le piège en hurlant. Épuisé, il recula et tomba lourdement. Une fois libéré, le loup gris disparut en boîtant dans les profondeurs de la forêt.
Avec un chaud au cœur et très heureux de lui, Kokopelli reprit la route de la maison, oubliant qu'il n’aurait rien à manger jusqu’à la nuit. Cependant, sa joie fut de courte durée. En s'approchant du village, il vit que les villageois avaient été frappés d’une maladie soudaine. En sa courte absence, un fléau épouvantable avait frappé rapidement les uns et les autres, y compris la mère de Kokopelli qui n’avait pas été épargnée.
Cette nuit-là, au chevet de sa mère, il lui tint les mains mais sa mère n'alla pas mieux. En sentant son impuissance, Kokopelli courut hors de la caverne vers les bois, des larmes ruisselant sur ses joues. Il courut et courut, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus avancer et s’assit, les épaules secouées de sanglots. Soudainement, il entendit des mouvements dans les buissons tout près et releva la tête. Le loup du matin le regardait fixement à moins d'un jet de pierre !
Tout en le regardant, le loup se mit à reculer vers les bois. Instinctivement, Kokopelli le suivit. A travers les buissons et sous les arbres, Kokopelli se retrouva dans une clairière, entouré par les animaux de la forêt. «  Ton peuple a chassé plus qu'il n'avait besoin et il a réduit énormément notre nombre. L'homme a violé la loi entre nous et la nature. La maladie est votre punition. Toi, cependant, tu es différent. Le loup Gris nous a dit ton courage et ta bonté. Peut-être y a-t-il un espoir pour vivre harmonieusement ensemble après tout » gronda l’ours blanc.
Au grand étonnement de Kokopelli, le loup gris qu’il avait sauvé parla et dit : "Chacun d'entre nous t’accordera un don. Tu devras alors voyager pour apporter la santé à tout ton peuple."
Sur ces paroles, Kokopelli sentit ses yeux se fermer et il tomba dans un profond sommeil. Dans sa somnolence, chaque animal – l’ours blanc (la guérison), le loup blanc (l'intelligence), la grenouille (le chanteur de chansons) et le coyote (l'humour), lui donna un don et finalement le plus grand de tous les gardiens, l'Aigle, plaça une flûte en bois colorée des quatre couleurs des quatre extrémités de la terre - le Bleu (le Nord), l'Orange (L’Ouest), Pourpre (Le Sud), Jaune (L'Est)- aux côtés de Kokopelli.
Après cela, non seulement Kokopelli guérit les villageois repentants, mais il commença aussi son long périple. Ses aventures ne faisaient que commencer…



Sarouel en jean avec motif en batik appliqué. tissus de chez tissusprice.com . patron home made et appliqué dessiné par moi !


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